Pour beaucoup, toute personne ayant des locks (dreads), fumant de la ganja (herbe) et jouant de la musique reggae est un Rasta. Être Rasta implique bien plus que ces trois éléments. Le Rastafari est plus qu'une simple religion. C'est un mouvement et un mode de vie.
Moi, Sakina, j'ai choisi de peindre cette image d'un aîné Rastafarien en réfléchissant à la culture et à l'importance de la ganja dans leurs croyances. La ganja était importante à souligner ici car elle peut être comparée au brossage des dents, aux étirements quotidiens et/ou aux affirmations quotidiennes.
Pour le Rastafarien, comme illustré ici dans cette bougie artistique, c'est leur dentifrice spirituel quotidien. J'ai rencontré un Rastafarien qui m'a expliqué que fumer de la ganja, pour un Rasta, est une expérience particulière. Ils utilisent la ganja pour éclairer leur esprit afin de mieux comprendre les voies du monde. La ganja est toujours fumée de manière rituelle. Avant de fumer la plante, le Rasta dira une prière à Jah (Dieu). Elle est utilisée pour le Nyabinghi. Une session de Nyabinghi est très différente d'une simple session de fumette de marijuana comme on le voit à la télévision et, en dehors de la culture Rastafarienne, généralement vue par les Occidentaux. En revanche, les gens en Occident fument de la marijuana pour des raisons sociales et de divertissement.
En dehors de la culture Rastafarienne, fumer de l'herbe est souvent accompagné de comportements stupides, de rires et de jeux. Cela diffère grandement de ce qui se passe lors d'un Nyabinghi. Un Nyabinghi est pris très au sérieux. Agir de manière stupide serait considéré comme irrespectueux envers un Rasta.
J'ai choisi les locks grises pour refléter la sagesse, ainsi que le visage marqué par l'âge. Je trouve une sérénité dans ses yeux, montrant sa relaxation en réfléchissant aux problèmes de la vie. Il tient sa ganja uniquement avec ses lèvres plutôt qu'avec ses mains pour montrer son expérience en matière de fumage, signifiant son temps de pratique religieuse. Il est à noter que je n'aime pas le terme "dreadlocks". Ce terme a été formé après l'esclavage par une culture eurocentrique, car la coiffure était jugée par eux comme affreuse. La coiffure était portée par des guerriers au Kenya et une coiffure de l'ancienne Kemet et Nubie. L'origine des locks remonte à l'ancienne Afrique, originaire d'Afrique de l'Est.
La bougie Rastafarienne est infusée de notes de tête de lavande, eucalyptus, basilic, bergamote, fleur de cannabis et gardénia ; les notes de cœur sont : feuille de tabac, rhubarbe, romarin, thé noir, et les notes de fond sont : patchouli, ambre, vanille, musc, palo santo, bois de santal et vétiver.
Les gens aiment-ils vraiment l'odeur de la marijuana, de l'herbe, de la ganja, du cannabis ? Si vous avez fumé et connaissez l'odeur de la ganja (herbe), alors cela peut être comme sentir un bon vin ou un bon scotch. La marijuana existe en centaines de variétés ayant une large gamme d'arômes allant de l'odeur de moufette, épicée, citronnée, fruitée (oranges, baies, cerises, pastèque) à une touche de diesel (pas mon préféré). Pensez à cette bougie comme une introduction à l'édition 420 de bougies Macallan 1926 Scotch. Elle est exquise et fine. Le rêve d'un véritable amateur de ganja !